Sur cet itinéraire, il y a trois endroits remarquables dont deux, le premier et le dernier, peuvent être trouvés facilement.
Le premier se situe seulement à quelques dizaines de mètres du pont. On l'atteint aisément en suivant le sentier. Il s'agit d'un magnifique sondage où l'on voit l'aqueduc dans son entier avec, notamment, sa voûte.
A partir de là, la construction disparaît sous terre, puis le chemin s'évanouit dans la nature. On pourra, si l'on a peur de se perdre, revenir au pont, puis aller au suivant par la route. Pour les téméraires, il s'agit d'atteindre, en restant à la même côte, la petite combe que l'aqueduc franchit à ras de terre à 10 minutes de marche de là, dans la broussaille. On y voit très bien les deux pieds-droits surgissant de terre.
L'aqueduc a maintenant bifurqué sur la gauche pour franchir la petite dépression puis, tournant une nouvelle fois à gauche pour faire le tour de la colline, il réapparaît très visiblement de l'autre côté de celle-ci, en fait seulement cent à cent cinquante mètres plus loin. A cet endroit là, la colline se présente sous la forme de petites falaises sur lesquelles des sportifs pratiquent l'escalade.
De là-haut, en regardant sur la droite, vous verrez au fond de la combe, à deux cents mètres, le pont de la Sartanette, but de cette étape. L'aqueduc resurgit au pied de ces falaises qu'il longe sur plus de 100 mètres en suivant leurs sinuosités. Il est donc très facile à retrouver et, de plus, bien visible sur tout ce tronçon.
Ensuite, l'aqueduc se sépare des falaises et on le perd à nouveau. A partir de là, pour rejoindre le pont, inutile d'essayer de longer la colline dans la broussaille. Chercher plutôt un passage qui permet de descendre jusqu'au talweg d'où on rejoint le pont.
Surplombant le pont d'une dizaine de mètres, la grotte préhistorique de la Sartanette nous rappelle encore l'ancienneté de l'occupation humaine dans cette région.
